De Thiès à Kaolack, les étudiants avaient brûlé des pneus pour alerter les autorités sur les situations qu'ils traversent dans les universités. Une alerte qui n'est pas tombée sans l'oreille d'un sourd, d'autant que le président de la République s'est prononcé sur la situation que traversent les universités sénégalaises.
Dans un message qu'il a intitulé "l'appel aux étudiants", le chef de l'État déplore la série de manifestations qui continuent de se propager dans les universités.
"Rien que le mois de mai nous avons payé plus de huit milliards de francs en bourses pour les étudiants. Le Sénégal dépense des moyens qu'aucun pays africain en terme de proportion ne dépense pour ses étudiants et pour ses élèves. Alors, il ne faudrait pas simplement parce qu'il y a une volonté de perturbation que tous ces moyens soient annulés. Notre volonté c'est de couvrir davantage l'université, rapprocher les enseignements et les apprentissages pour créer des étudiants et des familles. Cela demande énormément de ressources. Il faut recruter autant d'enseignants, construire autant universités et d'institutions supérieures, des logements et des restaurants. Donc si on a un pays qui fait autant de sacrifice, il ne faudrait pas que tous ces sacrifices soient annulés par des gens qui ne sont même pas animés par les études, mais qui pensent que l'université doit être un espace de perturbation", a réagi le président Macky Sall.
À cet effet, le chef de l'État menace de mettre un terme à toute cette forme de destruction des biens publics. Il invite également les universités à prendre leurs responsabilités pour éviter toute perturbation dans l'espace universitaire.
"Ceux qui veulent étudier ne doivent pas accepter qu'on compromette leur carrière et leur volonté de réussir et d'aller servir leur pays et de contribuer à son développement. Nous allons continuer les efforts et le ministre de l'enseignement supérieur plaide tous les jours pour qu'on lui donne davantage de ressources. Vous savez qu'aujourd'hui ce ministère est le premier ou le deuxième en terme de consommation de ressources devant des ministères comme les forces armées, devant la santé des populations. Donc la communauté universitaire doit en être consciente et comprendre qu'il y a des limites dans ce que nous faisons. Nous allons poursuivre les efforts, construire tous les quarante cinq ENO dans les quarante six départements, nous allons construire des espaces numériques ouverts dès l'année prochaine. Il ne faut pas également que les gens pensent que les moyens sont illimités et que pour un oui ou pour un non qu'on commence à détruire ou à casser. Au moment donné on mettra terme à cela. Sur le plan pédagogique, il faudrait que les universités prennent leurs responsabilités pour éviter toute perturbation. Car on est pas à l'université pour perturber. Nous sommes là-bas pour étudier et partir. Surtout que le gouvernement est disposé et qu'on a amélioré toutes les conditions d'études", lancera le président Macky Sall sur un ton ferme lors de la pause de la première pierre de l'institut supérieur d'enseignement professionnel de Matam...
Dans un message qu'il a intitulé "l'appel aux étudiants", le chef de l'État déplore la série de manifestations qui continuent de se propager dans les universités.
"Rien que le mois de mai nous avons payé plus de huit milliards de francs en bourses pour les étudiants. Le Sénégal dépense des moyens qu'aucun pays africain en terme de proportion ne dépense pour ses étudiants et pour ses élèves. Alors, il ne faudrait pas simplement parce qu'il y a une volonté de perturbation que tous ces moyens soient annulés. Notre volonté c'est de couvrir davantage l'université, rapprocher les enseignements et les apprentissages pour créer des étudiants et des familles. Cela demande énormément de ressources. Il faut recruter autant d'enseignants, construire autant universités et d'institutions supérieures, des logements et des restaurants. Donc si on a un pays qui fait autant de sacrifice, il ne faudrait pas que tous ces sacrifices soient annulés par des gens qui ne sont même pas animés par les études, mais qui pensent que l'université doit être un espace de perturbation", a réagi le président Macky Sall.
À cet effet, le chef de l'État menace de mettre un terme à toute cette forme de destruction des biens publics. Il invite également les universités à prendre leurs responsabilités pour éviter toute perturbation dans l'espace universitaire.
"Ceux qui veulent étudier ne doivent pas accepter qu'on compromette leur carrière et leur volonté de réussir et d'aller servir leur pays et de contribuer à son développement. Nous allons continuer les efforts et le ministre de l'enseignement supérieur plaide tous les jours pour qu'on lui donne davantage de ressources. Vous savez qu'aujourd'hui ce ministère est le premier ou le deuxième en terme de consommation de ressources devant des ministères comme les forces armées, devant la santé des populations. Donc la communauté universitaire doit en être consciente et comprendre qu'il y a des limites dans ce que nous faisons. Nous allons poursuivre les efforts, construire tous les quarante cinq ENO dans les quarante six départements, nous allons construire des espaces numériques ouverts dès l'année prochaine. Il ne faut pas également que les gens pensent que les moyens sont illimités et que pour un oui ou pour un non qu'on commence à détruire ou à casser. Au moment donné on mettra terme à cela. Sur le plan pédagogique, il faudrait que les universités prennent leurs responsabilités pour éviter toute perturbation. Car on est pas à l'université pour perturber. Nous sommes là-bas pour étudier et partir. Surtout que le gouvernement est disposé et qu'on a amélioré toutes les conditions d'études", lancera le président Macky Sall sur un ton ferme lors de la pause de la première pierre de l'institut supérieur d'enseignement professionnel de Matam...
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